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L'Antre des mots
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4 novembre 2010

Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner

Sarah

Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vel d'Hiv. En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942. Ce qui n'était pas le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial. Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont-ils se mêmer pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ?

J'avais lu le livre ... je connaissais donc l'histoire et j'ai pourtant été submergée d'émotions (les petits mouchoirs étaient de sortie !) en voyant ce beau film. Kristin Scott Thomas est une Grande Actrice et la réussite du film tient sans doute aussi à son talent. L'adaptation est réussie même si certains aspects du roman ne sont pas exploités ou survolés. Ce film est poignant de bout en bout tant l'intensité émotionnelle bouleverse nos consciences.

Ingrid

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Commentaires
A
J’ai été littéralement transportée par cette histoire que j’avais par ailleurs lue il y a quelques années déjà. Le destin de la petite Sarah, de sa famille et de ces 13 000 juifs qui, les 16 et 17 juillet 1942, ont été déportés, m’a bouleversée. Le rapport au temps a été totalement revisité par le réalisateur qui, au lieu d’utiliser des images en noir et blanc comme dans la quasi-totalité des films relatant des faits qui auront bientôt 70 ans, a préféré la couleur, donnant l’impression au spectateur de faits d’aujourd’hui. Cette enquête menée par Kristin Scott Thomas et la découverte de ce lien entre sa famille et celle de la petite Sarah l’isolent et l’affectent au plus profond d’elle, remettant en question sa vie de famille personnelle. Mais, c’est dans ce type de scène je crois que tout le talent de l’actrice nous émerveille, elle joue son rôle avec une telle authenticité et sincérité qu’elle paraît l’avoir vécu elle-même, elle signe là encore une belle prouesse cinématographique. J’ai peu l’habitude d’aller voir au cinéma des films tirés de livres que j’ai déjà lus, je crains toujours d'être déçue et de ne pas trouver de points communs entre le film individuel que je me suis fabriqué au gré des pages du roman et le film collectif que tous les spectateurs ont vu. Là, je m'y étais préparée et pour mieux en profiter, je crois que j’ai tout simplement lâché prise pour me libérer du poids du livre et ainsi apprécier ce très beau film. Dommage Mjo que tu ne te sois pas laissée séduire !
M
Hormis la présence à l'écran de KST et la prestation de Sarah, enfant, j'ai trouvé ce film peu original et même si j'ai passé plusieurs fois la main sur mes joues, en larmes, je m'attendais à mieux.
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