Les insomniaques de Camille de Villeneuve

Je vous livre la 4ème de couverture :

« Nous ne haïssons pas le monde, ni les gens qui ne nous ressemblent pas. Pire, nous les prenons en pitié de n'être pas comme nous. Nous haïssons le changement. Nous sommes des insomniaques, incapables de sommeil et de repos, car nous attendons de revivre notre passé, nous ne savons pas oublier.' À la mort en 1946 du vieux marquis d'Argentières, ses héritiers se voient contraints de renoncer au train de vie qui fut le leur durant des siècles. Ils vont désormais s'appliquer à en conserver l'essentiel - un château en Anjou et un hôtel particulier à Paris - alors que, pendant plus d'un demi-siècle, la France connaît des bouleversements : guerres d'Indochineet d'Algérie, Mai 68, loi IVG, années sida, crises économiques, etc. Ces événements, les Argentières les vivront à leur manière, à la fois dans et hors du temps, comme s'ils ne pouvaient pas se laisser emporter au creux du fleuve de l'existence ordinaire. Persuadés, semble-t-il, d'être protégés par la grandeur passée de leurs ancêtres, ces personnages fiers et fragiles tenteront, tout au long de ce roman foisonnant, de répondre à la question insistante qui leur est posée - à eux, mais aussi à chacun de nous : comment porter le poids d'un héritage familial ? Ou peut-être plus encore : comment s'en libérer ? »

Nous voici le temps d’un roman, plongés dans le monde de l’aristocratie française en déclin. Génération après génération, les choses évoluent, les moyens financiers d’abord qui se réduisent à peau de chagrin, la société aussi qui bouleverse les traditions de ce petit microcosme (l’homosexualité, la condition féminine, l’avortement…).

Nous y apprenons à mettre les petits plats dans les grands, bref, les bonnes manières mais j’avoue m’y être profondément ennuyée. Il n’y a pas de suspense, pas de rythme, l’auteure nous relate la vie de ces hommes et ces femmes d’un ton monocorde sans aucun charme, aucune saveur, aucun mystère.

Toutefois, je voulais rédiger un message sur le blog pour saluer la grande qualité de l’écrivaine, son écriture est absolument remarquable.

Elle signe ici un premier roman, souhaitons qu‘elle puisse nous surprendre lors d‘un nouveau livre. Alors, ayons l‘œil !

Annie