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L'Antre des mots
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31 mars 2008

LES BELLES CHOSES QUE PORTE LE CIEL de Dinaw MENGESTU

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Dinaw MENGESTU, auteur de "Les belles choses que porte le ciel", inspiré de sa vie d'exilé aux Etats Unis, entre pour la première fois dans le monde de la littérature contemporaine où un accueil très enthousiaste lui est réservé. 

Stéphanos, que les régimes politiques ont obligé à quitter son pays l'Ethiopie et contraint à l'exil en Amérique, s'est installé dans un quartier populaire à Washington. Il tient une petite épicerie dont la clientèle se raréfie de plus en plus, là avec ses deux amis africains, immigrés comme lui, ils se retrouvent, ils boivent, ils causent. De quoi causent-ils ? Ils causent de l'Afrique, encore de l'Afrique, de ses dictatures, de ses révoltes, de ses hommes politiques corrompus. La routine s'installe et rythme le quotidien de Stéphanos puis un jour une femme blanche avec sa fille vont perturber cet univers. Stéphanos va connaître des moments à la fois délicieux et douloureux qui l'invitent à la réflexion, à la méditation et s'imposent à son esprit comme un refrain sans cesse répété. Qui suis-je ? D'où suis-je ?    

Dinaw MENGESTU nous parle avec sincérité mais aussi avec émotion de la conditon de vie de l'immigré, il est comme l'oiseau blessé, tendre et apeuré, qui entre deux mondes, cherche l'endroit où se poser, l'auteur nous parle des inégalités sociales en Amérique et nous parle aussi de la politique africaine.

La sensibilité du thème et la justesse des mots font de ce récit un roman bouleversant et émouvant.

Maryannick   

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Commentaires
A
J'ai beaucoup aimé ce livre pour tout ce que Maryannick a déjà développé. Il me reste toutefois un goût amer dans la bouche. Malgré les propositions de Judith et sa fille à participer à leur vie, très vite, les phrases indélicates seront prononcées rappelant à Stephanos sa condition d'immigré. Il est partagé entre vivre à l'américaine, adopté ses coutumes et traditions, et vivre comme son oncle qui vit dans une tour dans laquelle les Africains continuent de vivre comme dans leur pays d'origine (mobilier, cuisine, surpeuplement...). Je pensais que ce livre pourrait finir sur une note d'espoir mais il n'en est rien et cela pose question.<br /> C'est très bien écrit, Dinaw Mengestu peut en écrire d'autres !
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