la Religion de Tim Willocks
Jusqu’à ce jour si quelqu’un m’avait dit que je lirais, sans souffler, 950 pages en collection Pocket, aux caractères serrés, des scènes de guerre du XVIe siècle donc de boucherie pure, à chaque page ou presque, j’aurais souri, étonnée.
Mais quand une amie qui connaît vos goûts littéraires vous tend un livre et vous dit : « il faut le lire ! », je prends et je ne tarde pas.
Sans souffler ? Si. Volontairement j’ai retardé la lecture des 100 dernières pages, afin de pouvoir goûter une fin que je pressentais inédite et qui s’est avérée d’une grâce absolue.
Le résumé :
« La Religion », c’est le nom que se donne l’ordre des Hospitaliers, mais c’est aussi la bannière sous laquelle se rallie parfois la folie des hommes. En 1565, claustrés sur leur petit archipel au sud de la Sicile, les chevaliers de Malte s’apprêtent à recevoir les furieux assauts de l’armée ottomane. A un contre cinq, les chrétiens tiennent le siège au prix de combats effroyables. Un déchaînement de violence dans lequel se trouve entraîné Mattias Tannhauser, un ancien janissaire qui a connu les deux camps. Pour les beaux yeux de la comtesse, Carla La Penautier, le trafiquant d’armes et d’opium embarque pour l’enfer… »
Tim Willocks, grand maître d’arts martiaux, chirurgien, psychiatre, producteur, scénariste, est aussi un génie en littérature et son style, d’une beauté envoûtante, m’a ravie.
« La Religion » : un outil d’évasion puissant, mentalement et émotionnellement.
mjo