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L'Antre des mots
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17 juillet 2009

Ellynn de Robert MALLET

LLEllynn

Aubry quitte Londres et achète une maison isolée sur une des péninsules les plus sauvages d’Irlande pour revivifier son regard de peintre sans avoir à craindre de nouveaux entraînements de cœur.

Mais peut-on vraiment s’affranchir, vivre une solitude absolue ?

Peut-on ouvrir sa porte aux bêtes perdues sans l’ouvrir à tous ceux qui cherchent un refuge, ?

Quelles frontières assigner à la générosité et comment la concilier avec l’indépendance ?

Aubry souffre de voir se dresser l’une contre l’autre sa voisine Martha « la veuve » et Ellynn la petite fille qu’elle a eue d’une première liaison malheureuse. Un jour Ellynn  s’enfuit et demande à Aubry  de la garder chez lui. Il ne peut faire autrement que de la prendre en charge, avec l’accord de la mère, laquelle éprouve pour lui une attirance qu’il veut ignorer. Il découvre, étonné et heureux, le sentiment paternel mêlé, dans la limpidité des rapports quotidiens, à la sensation que la petite fille est devenue pour lui la compagnie la plus douce qui soit, et bientôt  une compagne à laquelle il s’attache immodérément. De son côté Ellynn lui voue une tendresse très ombrageuse.

La ville commence à jaser sur les relations d’Aubry  tant avec la fille qu’avec la mère car Martha, elle aussi, d’une autre manière l’a ému. Et la venue d’Edith, sa discrète amie d’Angleterre, vient tout compliquer. La situation devient intenable, insoluble. Il faudra trouver une issue. Elle sera pathétique.

Un figure inoubliable émerge, celle d’une petite fille passionnée, intransigeante, aux confins de l’enfance et de la féminité : Ellynn.

Mon avis :

Aubry qui voulait être libre, s’est embarqué dans une histoire qui l’a complètement accaparé.

Ce roman imprégné du paysage irlandais aux beautés envoûtantes est écrit avec sensibiité, poésie et est surtout  une véritable mine de sentiments.

"Une rencontre excentrique et si normale, confluence de deux êtres que le hasard avait réunis et qui s'étaient compris parce que leur entente n'avait pas d'âge"

Elise

 

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Commentaires
B
Je l'ai lu en 1994, quelque part par là. Je confirme que c'est un livre qui marque. Pour preuve, ma fille de 18 mois s'appelle à quelques lettres près comme la petite héroïne : Elyne. Sans parler de mon attirance pour l'Irlande, suite à la lecture de ce magnifique roman.
M
j'ai lu ce beau livre en août 2000 et je peux vous assurer qu'il m'a marquée. C'est superbement écrit et on souhaite à toutes les petites filles, mal aimées par leur mère, de rencontrer un Aubry, ce peintre solitaire qui est merveilleux de délicatesse. Ce n'est pas une nouveauté mais c'est un petit bijou, toujours tendance.
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