IL N'Y A PAS DE GRANDES PERSONNES
Editeur : Gallimard
Publication :16/5/2007
J’ai commencé la lecture de ce livre avec la même ardeur, la même vivacité,
le même tonus que l’auteure.
J’ai dévoré le parcours d’Alix de Saint-André qu’elle relate avec beaucoup d’humour,
un langage imagé qui fait sourire mais aussi rire. J’ai apprécié ses talents
de journaliste quand sur les traces de Malraux, elle nous fait revivre
par ses anecdotes croustillantes de grands moments historiques
tels que mai 1968, l’élection de François Mitterrand, ou le conflit en
Bosnie. L’auteur est drôle même devant la gravité d’une situation.
Sans cesse, elle nous transmet dans un style dynamique, un ton allègre,
sa passion pour la littérature à travers Malraux qui la fascine et
l’électrise. Elle l’aime comme un acteur, un héros romantique.
Il est « l’homme de sa vie ». Elle interviewe Sophie, sa dernière compagne qui,
comme elle, l’aime encore et nous peint un beau portrait de l’Homme.
Elle invite sa fille, Florence, qui malgré les propos acerbes de sa mère,
Clara, grandit avec une belle image paternelle.
« Entendre de tels hommages donne des regrets de ne pas l’avoir côtoyé ».
De Proust, elle dit que c’est « son écrivain préféré »
Je ne suis pas une adepte de littérature mais j’ai lu ce livre avec beaucoup de
plaisir, l’écriture est vive, pétillante, le langage singulier orné de mots familiers
et d’expressions drolatiques.
Dommage j’ai décroché avant la fin, la dernière partie s’adresse aux amateurs
de littérature qui se régaleront avec les analyses, les citations de Chateaubriand
ou de Rousseau.
Elise