Melancholia de Lars von Trier

E X T R A O R D I N A I R E

 

Avec John Hurt, irsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Charlotte Rampling…

Synopsis : 

À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...

Mon avis :

Lars von Trier, réalisateur de ce film, ose une organisation du film originale.

  

Tout commence avec quelques prises de vues totalement surréalistes : une mariée empêtrée dans des rubans gris dont elle ne semble pouvoir s’échapper, un cheval obligé de se coucher à terre… avant même le titre du film. Ensuite, une décomposition en deux parties, l’une dédiée à Justine, l’autre à Claire, sa sœur.

La première partie donc, offre le rôle principal à Kirsten Dunst, c’est le jour de son mariage. Sa sœur a organisé l’ensemble de la cérémonie, elle qui est attachée à la perfection, au respect des traditions. Première entorse à la cérémonie, les mariés arrivent très en retard, la limousine ne pouvant accéder au manoir par les chemins sinueux. Ensuite, c’est l’hécatombe, le discours du père de la mariée et la réponse sans appel de sa mère, le détachement progressif de la mariée, ses égarements, ses périodes d’absences…

La deuxième partie focalise sur Charlotte Gainsbourg, Claire, épouse et mère vivant en famille dans la propriété bourgeoise ayant accueilli la cérémonie nuptiale. Claire est angoissée, son mari et son fils suivent de très près l’évolution d’une planète, Melancholia, qui va, dans les prochains jours, s’approcher de la Terre, avec le risque de la percuter. Les scientifiques n’y croient pas mais Claire soupçonne le contraire. Sa sœur, qui sombre dans la dépression, l‘appréhende avec fatalité.

Le jeu des actrices y est R E M A R Q U A B L E, le jury du festival de Cannes 2011 ne s’y est d’ailleurs pas trompé en décernant le prix d’interprétation féminine à Kirsten Dunst, mais je dois dire que j’ai trouvé Charlotte Gainsbourg

M A G I S T R A L E.

Il y a des images totalement surréalistes d’une beauté M A G N I F I Q U E.

Le scénario est F A N T A S T I Q U E. La dépression, la "bile noire" des Grecs, origine étymologique de la mélancolie, est au centre de ce film de Lars von Trier qui traite de cette maladie avec sérieux, tact et finesse. Le ton est juste. La place de l’entourage, des aidants, y est particulièrement mise en lumière, tout comme la perception du monde et le ressenti du malade.

Vous l’aurez compris, j’ai passé un

T R E S    G R A N D    M O M E N T    D E    C I N E M A. 

Annie

Comments

[Annie]

Un triomphe aux European Film Awards pour le drame de science-fiction du réalisateur danois. Trois récompenses au compteur : meilleur film, photographie et meilleur décor. Décidément, un très très grand film. A quand le prochain Monsieur Lars von Trier ?