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L'Antre des mots
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16 août 2009

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil de Haruki MURAKAMI

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L’histoire se passe au Japon, Hajime a connu pour la première fois l’amour en compagnie de la douce Shimamoto-San. Séparés par la vie, il n’a pourtant jamais oublié. Aujourd’hui, à l’aube de la quarantaine, Hajime est devenu un homme ordinaire et s’est construit une vie agréable entre sa famille et un métier qui lui plaît. Ce fragile équilibre résistera-t-il à ses retrouvailles avec Shimamoto-San ?

Ce livre est un très beau roman empreint de romantisme, érotisme, volupté, séduction, c’est la passion qui y est décrite dans toute sa splendeur, celle qui engendre autant de moments de pur bonheur que de moments de réels déséquilibres, le fonctionnement du monde est conditionné par la présence de l’être aimé, le héros ne se reconnaît plus, il se perd dans ses sentiments pour sa femme, ses filles et pour cet être qui transcende l’ensemble. Cette relation extraconjugale est pleine de fougue et d’une force irrépressible que rien ne pourrait arrêter.

Le titre du livre fait référence à une légende sur une maladie « Hysteria siberiana », qui frappe les paysans sibériens qui vivent seuls dans la steppe.  « Tous les jours, tous les jours, ils labourent leur champ. A perte de vue, c’est le désert. Il n’y a rien, absolument rien. Au nord, la ligne d’horizon, au sud, la ligne d’horizon, à l’est, la ligne d’horizon, et à l’ouest, la ligne d’horizon. Chaque matin, quand le soleil se lève au dessus de la ligne d’horizon à l’est, ils partent travailler aux champs, et quand le soleil est au zénith, ils font une pause pour déjeuner. Quand le soleil disparaît derrière la ligne d’horizon à l’ouest, ils rentrent se coucher. Un jour, quelque chose se casse et meurt. Alors, ils jettent leur houe par terre et sans penser à rien, ils se mettent à marcher vers l’ouest. Ils marchent ainsi pendant des jours et des jours, sans boire, sans manger, comme s’ils étaient envoûtés. C’est ça l’hystérie sibérienne. »

Ce titre est tout à fait adapté au contenu de l’histoire, cette métaphore permet de valoriser l’envoûtement dans lequel tombe celui qui aime…

L’Amour, toujours l’Amour !

Annie

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Commentaires
E
Une histoire apparemment ordinaire (crise de la quarantaine!)mais avec le talent de Murakami pour<br /> évoquer ses états d'âme, les mots justes pour décrire ses sentiments....<br /> J'ai lu ce livre d'une seule traite, ai bien aimé l'écriture (épurée)de cet auteur japonais mais aussi son analyse, sa réflexion sur les complexités de l'Amour et les répercussions des choix de vie.
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