LA 37ème HEURE
Catégorie POLICIER
La plume fluide et le style léger de Jodi Compton nous entraînent facilement au côté
de la jeune inspectrice, Sarah Pribek, dans sa quête de vérité sur la disparition subite
et inexpliquée de son mari policier, Shiloh.
Certes le récit offre un rythme plutôt dynamique propice à la soif de vérité du lecteur.
Cependant la narration est ponctuée d’histoires parallèles ou de cas d’affaires de police
qui déprécient l’ensemble.
Le récit manque d’harmonie et de rondeur et les personnages n’ont pas l’envergure espérée.
Je n’ai pas été conquise par La 37è Heure, n’ayant pas ressenti de réelle palpitation
à connaître le dénouement. Au contraire, une certaine lassitude s’est immiscée au fil des pages
tant la maîtrise que requiert l’écriture d’un roman policier reste superficielle.
Les ingrédients et les règles exigées par cet Art à part entière sont présents
mais ne prennent pas vie.
La 37è Heure se laisse lire mais n’offre pas de réelle satisfaction littéraire.
Ingrid