L'enfant des ténèbres de Anne-Marie GARAT
1933-1934 : la Grande Guerre a bouleversé le monde, laissant derrière elle des sociétés en crise et, en chacun, d'innombrables blessures intimes. Monte à l'horizon un crépuscule tragique dont peu anticipent les menaces. Suite romanesque à 'Dans la main du diable', 'L' Enfant des ténèbres' entreprend une traversée du siècle, à travers les tourments individuels, amours et destinées sentimentales, dont il questionne l'inscription dans le temps long de l'histoire.
r « Aden », l’avez-vous lu ?
Pour celles (et ceux) qui ont lu et apprécié « Dans la main du diable », aucune surprise, vous aimerez. Tout d’abord, le style de Anne-Marie GARAT : vocabulaire riche et soutenu (un bon dictionnaire est parfois utile !), phrases longues à la construction complexe qu’il convient parfois de lire à plusieurs reprises pour en mesurer toute la teneur. Ensuite, le contenu, d’une densité incroyable, le nombre de personnages y est important avec chacun un parcours extrêmement compliqué qui fait la richesse de ce beau « pavé ». Enfin, parce que nous y retrouvons la petite Millie, Camille Galay lorsqu’elle a 20 ans, mais aussi Gabrielle, Pierre, Mathilde… tout ce petit monde qui a pris quelques années et qu’il est agréable de retrouver.
Anne-Marie GARAT nous livre, une nouvelle fois, un excellent roman. Vivement le prochain !
Elle reçut le prix fémina en 1992 pou
Annie