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L'Antre des mots
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18 février 2013

Paul et Camille, la passion Claudel de Dominique BONA

camille

filmLes deux phrases en exergue :
-    « On était les Claudel, dans la conscience tranquille et indiscutable d’une espèce de supériorité mystique » Paul Claudel
-    « Camille Claudel est à Rodin ce que Berthe Morisot est à Manet » Octave Mirbeau

Un extrait du résumé de la 4e de couverture :
« Fièvre, passion, génie. C’est sous les signes de feu de la création et de la destruction qu’ont vécu les Claudel sœur et frère : Camille le sculpteur, Paul le poète.
Cette biographie raconte pour la première fois leurs rapports fusionnels. Deux tempéraments exaltés mais sensibles jusqu’à l’extrême fragilité. Camille intransigeante, affronte les incertitudes de l’art et de la vie de bohème ; Paul trompe son mal de vivre dans le voyage et l’exotisme. … La sœur et le frère vont connaître les mêmes passions funestes. Paul tombe amoureux d’une femme mariée qui l’abandonnera et Camille subit l’envoûtement de Rodin jusqu’à la folie…..
Dominique Bona retrace les épisodes de leurs vies tourmentées. Elle révèle les liens profonds de ces deux artistes lumineux et déchirés. »

J’avais lu avec grand intérêt « Clara Malraux » du même auteur (grâce à toi Maryannick).

La biographie de ces deux génies me donne envie de lire Paul Claudel qui « n’est pas un adepte de la nuance….Seuls existent à ses yeux La Nature, l’Instinct, la Sensation, l’Amour, le Désir, la Passion, la Flamme, la Vie mais nettoyés de la pensée qui n’est qu’un champignon ».


J’ai voulu en savoir plus sur Camille C. et Auguste Rodin : j’ai cherché sur Internet les images de leurs œuvres et je courrai au musée Rodin à Paris dès que possible. J’ai emprunté le DVD « Camille Claudel » (1988) et j’ai décroché du quotidien, consternée, pendant 2 h 48 ! J’attends avec impatience la sortie du film, le 13 mars prochain, « Camille Claudel, 1915 ».


J’ai parcouru des commentaires sur des forums, des articles concernant la relation frère/sœur car D. Bona, bien sûr, ne porte aucun jugement, et le livre fermé, j’en voulais secrètement à Paul C. de n’avoir visité sa sœur à l’asile que 14 fois sur 30 années d’internement. Pourquoi, au décès de leur mère, n’a-t-il pas tenté de faire sortir Camille, alors qu’il la savait très malheureuse ? J’ai trouvé la réponse dans une analyse et je me sens apaisée.


Enfin je vous livre une remarque, trouvée au fil de mes fouilles : « C'est très curieux. Personne n'a fait le rapprochement, mais la vie de Camille Claudel est un miroir de celle de Séraphine de Senlis née comme elle en 1864, morte presque au même moment (un an avant, en fait) dans les mêmes conditions et dans un semblable endroit, les asiles d'aliénés pendant la guerre furent des mouroirs, rien d'autre.. »


Un bon moment de lecture qui ouvre de multiples horizons !
mjo

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