La Tristesse du Samouraï de Victor del Arbol

« …..De l’après-guerre espagnole (l’époque franquiste) à la tentative du coup d’Etat, avorté, de février 1981, cette saga familiale abonde en complots, enlèvements et trahisons qui marquent trois générations au fer rouge. Un instituteur de village s’est épris d’une femme trop grande pour ses rêves. Faute originelle qui a transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un pitoyable massacre. »

On m’avait prévenue. Les vingt pages de la préface lues, impossible de lâcher le roman, un thriller psychologique intense.

J’avais une impression presque palpable que les pages possédaient le magnétisme d’un aimant. Pourtant la réalité y est glacée, pas de sentiments mais du sang, des souffrances, un travail douloureux sur la mémoire des protagonistes. Le contenu et le talent narratif de l’auteur font monter la tension et installe une inquiétude grandissante.

L’explosion finale, poignante, nous assène que «…..le pouvoir est une chose absurde, abstraite, minuscule et inutile. »

Je ne trouve pas les superlatifs adéquats pour mettre en valeur ce roman.

Fantastique

mjo