Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'Antre des mots
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 144 979
4 février 2012

Le sac, Un petit monde d'amour de Jean-Claude Kaufmann

La 4e de couverture, à elle seule, donne le ton juste du livre, drôle, bien vu, un vrai miroir, pour nous Mesdames  :


« Il est beau, irrésistible, simple ou sophistiqué. Qu’il agace ou rassure, il ne nous quitte pas d’une semelle. Le voilà, le plus fidèle partenaire des femmes : le sac ! On y met tout et n’importe quoi, le futile comme l’essentiel. Hélas, parfois, on a beau fouiller, impossible de remettre la main sur les clés ou le téléphone que l’on avait pourtant bien rangés ! A leur place, c’est un mot oublié, un souvenir chargé d’émotions qui refait surface. Loin d’être un objet ordinaire ou un simple accessoire de mode, le sac est un univers sacré aux lois mystérieuses.
Véritable reflet de soi, le sac est un petit monde d’amour qui recèle des trésors insoupçonnés, témoignant de nos angoisses et de nos désirs. Les histoires qu’il abrite, tantôt légères, tantôt douloureuses, sont autant de pépites qui dévoilent des secrets injustement négligés.
Les sacs parlent, à nous de savoir les écouter. »


Sociologue, directeur de recherches au CNRS, l'auteur scrute les moindres détails de notre vie quotidienne et démontre que rien, jamais, n’est anodin. Une démarche originale.

Quelques fragments extraits du livre qui parlent de nous, de façon intime :


« Le sac est le compagnon intime, qui aide à penser et à envisager l’avenir ;


Le sac stocke toutes sortes d’événements en attente ;


Son sac est un interminable poème qui raconte sa vie ;


Un résumé de ce que je suis ;


Changer de sac : il y a des fidèles monogames et des passionnément polygames. Chaque jour son cœur balance entre tous ces partenaires éventuels.


Remplir (son sac) s’inscrit dans une ambiance positive. Vider au contraire est une action plus triste, pénible et fatigante mentalement parce que beaucoup de décisions sont difficiles ; se séparer d’un objet familier est un crève-cœur.


Le sac n’est pas une petite chose sans importance. Pour le scientifique que je suis, il se présente même comme un formidable laboratoire ambulant, dont l’étude approfondie, aussi étonnant que cela puisse paraître pourrait faire progresser la recherche fondamentale sur des questions extrêmement complexes, comme le rapport entre corps et pensées.


Quand on l’ouvre, une odeur de mystère s’y échappe »


Et vous mesdames, quel parfum mystérieux dévoile votre sac ?  
Lisez ce livre : vous apprendrez beaucoup sur votre mental et vous ne regarderez plus les sacs à mains, y compris ceux des hommes, comme avant.

mjo

Publicité
Commentaires
L'Antre des mots
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité