On dirait vraiment le paradis de John CHEEVER

Sears est âgé, il vit à Manhattan à New-York et apprécie d’aller patiner sur l’étang gelé de Beasley, à l’extrémité nord de la ville de Janice. Un jour, il découvre que l’étang est dégelé et qu’une partie est envahie par des déchets, l’étang devient une vaste décharge qui, après remblaiement, permettra l’installation d’un mémorial. Sears s’y oppose et va recruter des hommes pour l’aider à sauver l’étang.

C’est un beau combat environnemental qui prend tout son sens à l’heure où l’humanité commence timidement à prendre conscience des impacts négatifs des faits des hommes sur la planète terre.

Ce livre est original, il commence et s’achève par la même phrase : « Cette histoire est destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse. »

Ce roman sera le dernier de John CHEEVER, décédé en 1982, encensé par Philippe ROTH. Il nous fait porter un regard nouveau sur Dame Nature et nous surprend à susurrer «On dirait vraiment le paradis », mais quelle saveur amère !

Annie