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L'Antre des mots
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7 janvier 2010

Bright Star, réalisé par Jane Campion

Bright_Star

Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine, Fanny Brawne, une étudiante, tombent amoureux l'un de l'autre et entament une liaison en secret. Pourtant les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez hostiles. John trouve que Fanny est une jeune fille bien élégante mais trop effrontée, et elle-même n'est pas du tout impressionnée par la littérature. C'est finalement la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poésie. Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l'attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l'intensité de leurs sentiments, les deux amants sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. 'J' ai l'impression de me dissoudre', écrira Keats. Ensemble, ils partagent chaque jour davantage l'obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles de plus en plus nombreux. La maladie de Keats va pourtant tout remettre en cause...

« Bright Star » célèbre le romantisme et l’esthétisme. Jane Campion excelle, une fois de plus, à toucher nos âmes sensibles. Elle fête la beauté de la nature, l’Amour et travaille avec raffinement la beauté de la nature humaine. L'histoire est assez linéaire, pourtant, un souffle empreint de romantisme donne corps à ce très BEAU film. Je me suis sentie "transportée" ... comme un papillon. L'actrice principale, Abby Cornish,  est à couper le souffle ! D'une beauté et d'une élégance rares. Les costumes sont somptueux, les paysages lumineux, certains plans sont grandioses (John Keats allongé au sommet d'un arbre en fleurs), sans oublier les personnages secondaires, à la fois attachants et drôles.

Ingrid

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Commentaires
M
Que d'amour dans ce film : le jeune poète et la belle Fanny, la maman de celle-ci qui serait prête à dépasser les conventions sociales de son époque, l'amie de la famille qui ne juge pas, le frère, jamais rebelle, les amis du poète, et surtout la petite Toots, qui est pour moi le fil conducteur de cette tragédie amoureuse. Les paysages des quatre saisons, d'une beauté renversante, s'impriment lentement en nous. La musique, subtilement diffusée, m'a envoutée et m'a rendue rêveuse, tout en découvrant la poésie de Mr Keats. Et moi qui hésitais à aller voir ce film. Merci aux lectrices de l'Antre des mots de m'avoir donné envie de le découvrir.<br /> mjo
A
Cela se passe un soir aux 400 coups : Aucun spectateur ne se lèvera avant la fin du générique qui nous permet d'écouter la beauté des vers de J.Keats. <br /> le fait de ne pas maitriser l'anglais, n'est pas un obstacle, la musique et l'élégance en sont sublimées.<br /> Il faut bien ensuite quitter l'univers filmé avec tellement de sensibilité et d'esthétisme. c'est beau! les décors, les costumes, les paysages. L'interprétation de l'actrice principale est si juste et tout en retenue.C'est une belle histoire d'amour et l'on se surprend à regretter que ce romantisme soit maintemant si souvent absent.<br /> Moi aussi, Brigitte j'ai sorti mon mouchoir... et je continue à garder cette magie visuelle et esthétique en tête. Jane Campion est une réalisatrice hors du commun, je pense aussi à "la leçon de piano" qui m'avait laissée sans voix.
A
La beauté des images, bucoliques à souhait, la beauté des costumes (Fanny BRAWNE est toujours très harmonieusement vêtue avec des vêtements aux coupes parfaites), la beauté de Mr KEATS, la beauté des sentiments, la beauté des poèmes, la beauté des mots… tout y est par en faire un film absolument magnifique. J’ai beaucoup aimé.<br /> Il semble que Jane CAMPION ait également fait un autre très beau film : « un ange à ma table », l’avez-vous vu ?
B
J’ai pleuré à chaudes larmes quand Mr Keats est décédé, car celles-ci, si bien retenues par la raison et les sentiments des deux amants,le tempo du film, se sont accumulées pour se déverser, tel un trop plein, dans des canaux trop étroits.<br /> Ce film très esthétique, poétique, manque-t-il d’un « un grain de folie » ? Faut-il toujours plus de bruit, de prétendu caractère pour nous séduire ? Personnellement non, tout mon corps et mon cœur se sont merveilleusement imprégnés des sensations offertes dans ce film.<br /> «Film sur le désir, la passion, le rêve d'absolu que seuls, au début du XIXe siècle, les vers et les rimes peuvent exprimer. En somme, dix-sept ans après «la Leçon de piano», Jane Campion donne une leçon de poésie ».<br /> Brigitte
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