Une Odeur de gingembre de Oswald WYND
En 1903, Mary Mackenzie, d’origine écossaise embarque pour la Chine où elle doit épouser, l’attaché militaire britannique à qui elle est promise. Après un long voyage en mer, elle découvre la Chine et son futur mari.
Très vite, elle va se montrer différente des autres épouses de la communauté européenne qui séjournent à Pékin. Elle découvre la culture chinoise et fait preuve d’une grande curiosité. Une liaison avec un militaire Japonais dont elle attendra un enfant , l’obligera à quitter la Chine pour vivre au Japon où elle découvrira une autre culture.
C’est au travers de son journal intime et des courriers qu’elle adresse à sa mère et ses amies , que l’on découvre ce passionnant récit. La modernité de cette femme, son instinct de vie, lui permettront de dépasser des obstacles qui auraient pu être insurmontables. C’est une féministe avant l’heure, elle combat pour exister en tant que femme, jalouse de sa liberté d’action et de pensée.
On s’attache très vite à sa personnalité. Les descriptions de la culture orientale de l’époque sont fascinantes. L’écriture est précise, la psychologie des personnages ciselées.
Lorsque l’on ferme le livre c’est avec la nostalgie de quitter un univers habité par les traditions orientales et l’odeur du gingembre.
Le bonheur d’avoir pu découvrir un aussi magnifique roman. A lire très vite.
Anne.