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L'Antre des mots
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28 janvier 2009

Une Odeur de gingembre de Oswald WYND

En 1903, Mary Mackenzie, d’origine écossaise embarque pour la Chine où elle doit épouser, l’attaché militaire britannique à qui elle est promise. Après un long voyage en mer, elle découvre la Chine et son futur mari.

Très vite, elle va se montrer  différente des autres épouses de la communauté européenne qui séjournent à Pékin. Elle découvre la culture chinoise et fait preuve d’une grande curiosité. Une liaison avec un militaire Japonais dont elle attendra un enfant , l’obligera à quitter la Chine pour vivre au Japon où elle découvrira une autre culture.

C’est au travers de son journal  intime et des courriers qu’elle adresse à sa mère et ses amies , que l’on découvre ce passionnant récit. La modernité de cette femme, son instinct de vie, lui permettront de dépasser des obstacles qui auraient pu être insurmontables. C’est une féministe avant l’heure, elle combat pour exister en tant que femme, jalouse de sa liberté d’action et de pensée.

On s’attache très vite à sa personnalité. Les descriptions de la culture orientale de l’époque sont fascinantes. L’écriture est précise, la psychologie des personnages ciselées.

Lorsque l’on ferme le livre c’est avec la nostalgie  de quitter un univers habité par les  traditions orientales et l’odeur du gingembre.

Le bonheur d’avoir pu découvrir un aussi magnifique roman.  A lire très vite.

maman.

Anne.

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Commentaires
Y
J'ai 20 et vis la meme experience que Mary Mackenzie depuis deux ans et demi en Chine, et la lecture de ce livre si precis, si vivant m'a fait vibrer un echo de tout ce que je vis en Asie. Les annees ont passe, les villes ont change, les habits aussi, mais l'esprit et l'odeur reste la meme. Pour moi, le feminisme de Mary n'est que secondaire, finalement elle n'est pas autant engage que son ami japonaise, je crois que Mary Mackenzie est plutot une femme occidentale avec un cerveau d'asiatique qui vit son jour comme il arrive, dans l'attente, la souffrance, mais aussi en savourant la beaute de sentiment qu'est la solitude comme on savoure son the avec cette petite amertume qui vous touche le fond de la gorge a la premiere gorgee. A chaque page de ce livre, j'ai eu l'impression de la decouverte permanente, de cet eternel recommencement que sont le voyage et l'exil. Si un jour je rentre en France pour devenir professeur de Chinois, je recommanderai evidemment ce livre a mes eleves.
A
"Une odeur de gingembre", c'est un voyage vers la Chine et le Japon, 2 pays dont la culture asiatique diffère fondamentalement avec la culture occidentale. La narratrice qui tient son journal intime et nous dévoile ainsi sa découverte et son "apprivoisement" de ces terres est captivante. Elle nous fait toucher du doigt le poids des traditions et nous dessine les contours du portrait de la condition féminine au début du 20ème siècle. C'est un roman magnifique.
E
Jusqu'à la dernière ligne, j'ai savouré ce passionnant récit emprunt d'exotisme.<br /> Comment ne pas être ébahie par la personnalité de cette femme qui, animée par une force de caractère et une grande liberté d'esprit survit dans une culture totalement étrangère dont les codes lui sont inconnus?<br /> "cette jeune fille que j'étais aurait été horrifiée à l'idée de partager une cabine avec la femme que je suis devenue"
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